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Racines ou ancrage ? Dans plusieurs sens des termes
Derrière l'écran de protection, le jugement tue la vie. Le ressenti est tellement loin maintenant derrière l'isolement de chacun, une asphyxie humaine.
Cette série est issue d'un travail critique de l' auto-centrage actuel dans nos sociétés individualistes: la société des écrans.
Rien ne transpire, tout s'éloigne. Sous la protection d'écran, l'émotion sensorielle est lointaine mais peut pourtant resurgir sous forme brutale, et tellement agréable.
Gap – Exposition - centre Leclerc - 17/09/18
Je permanente. ça s'affaire en dessous, bruits de caddies... courses...un fond sonore étouffant, le dernier disque à la mode diffusé par une radio spéciale supermarché. Les voix. Vendeurs, acheteurs. Bruits de portes qui s'entrechoquent. Des pas. Le bip des caisses, et...
...et surtout, la clim. Ce son silencieux, permanent, régulier... un souffle continuel... lent et présent, qui fini par écraser le volume du bâtiment.
Personne à l'étage dans l'expo, à par des employés qui circulent, et moi, en train d'écrire mes réflexions.
Retour au 15/09/18
Florence a organisée une expo à 5 artistes « confirmés ». Pour cette occasion j'en ai profité pour créer une série de tableaux, une galerie de portrait, mes réflexions actuelles, ma chute, mes fantômes et mon regard sur la société.
Des témoins dans la société de l'écran. « Portraits Imbérsurdes » m'a dit mon pote Anto, alors que je parlais de portrait imbéciles et absurdes. Le raccourci est intéressant.
Dans ce lieu d'expo là, parfait.
Le selfie:
Se regarder, se contempler, se caresser, avoir une haute estime de soi... avec son petit écran.
Sauvegarder par peur d'oublie, comme une perte de confiance en soi.
Puis être vu, partagé, faire le buzz par l'intermédiaire de l'écran, cette distance qui sépare les humains, un masque, un miroir, un filtre.... sans lien humain.
S'annihiler. S'aliéner. S'isoler.
Des images tournant en boucle.
Priorité à celle violente journalistique quotidienne.
L'image de soi au centre du monde. Sa transformation lisse en consensus idyllique.
C'est plat...
J'aime parler de mes ressentis dissimulés dans mes tableaux. Cela a un sens pour moi. C'est ma façon de faire parti de cette société, me placer en recul pour pouvoir en mesurer l'ensemble.
Solos – Duos.
Des corps fixes.
Émettre l'idée que l'ensemble fait parti d'une chorégraphie dans laquelle évoluent des individus sans mouvement.
Des poses.
Narcisse.
Des corps dansés.
Images fabriquées, transformées et aussitôt désuètes.
Chaque clichés affichés, notés et commentés par un monde virtuel sont déjà vieillissant, oubliés.
la minute de gloire se mesure en pouce.
Ce trouble, les images se succèdent sans queues ni têtes. Se mélangent dans leurs contradictions. Se superposent pour écrire de nouvelles histoires, racontant des fausses vérités. Leurs propres vérités. Une réinvention constante et perpétuelle.
Loin d'un contact réel.
Très loin d'un contact d'une main bienveillante.
A des kilomètres d'une caresse.
Je suis tombé du véhicule en voyant filer ce monde de vitesse.
Je me sens seul.
Après la sidération, viens le temps de se reconstruire...
veronique (samedi, 03 mars 2018 18:39)
j'adore :veronique d'embrun..
le guhennec (mercredi, 03 août 2016 10:37)
Bonjour
Tu es entré avec ton ami peintre Mélaine dans la galerie l'Oiseau Rare de Vannes où j'exposais mon travail en Juillet . Je viens de visiter ta galerie virtuelle et je voulais te dire que j'aime particulièrement les peintures de Corpus. Très f ort. Bonne continuation à toi. Corinne